12 septembre 2011

Why ?







Why is it so painful ? 
Because you're gone. 

Why do I feel too much ? 
That is a good question. 

Why do I play, or don't play ? 
Because I wanna play a fair game with you. 

Why is my head trying to scream ? 
because you left me without voice. 

Why is my brain so far ? 
Because you took it. 

Why do I look so peaceful ? 
Because I remember when you used to be mine. 

Why am I planning ? 
Because I hope. 

Is life here or there ? 
This bitch is with you. Mine at least. 

Why do I always wait for you ? 
I don't know. Maybe because I except you to love me too. 

The New One.

The new face, Anja Konstantinova. The perfect mix between Kate Moss and Lara Stone. 
A new model. Incredible. Atypical. Anja. 






















11 septembre 2011

Fashion Week.

The fashion week started. Get ready to follow the last trends. Essential for the next summer. 
Ready, set, go ! 


Schedule : 

-New York : September 8-15

-London : September 16-21

-Milan : September 21-27

-Paris : September 28-October 5










La piel que no quiere habitar.


Il est une expérience rare et unique que de vivre un film comme on peut vivre « La Piel que Habito ». La dernière réalisation d’Almodovar nous ensorcèle malgré nous par son spectacle délicieusement perturbant.
Tout repose dans le mélange subtile et fragile entre esthétique parfaite et sordidité absolue. Une relation contradictoire entre forme et fond, aussi bien dans la tonalité du film qu’au sein même des personnages.
Antonio Banderas incarne avec une intensité fascinante le rôle d’un chirurgien plastique sérieusement rongé par le désir de vengeance et la folie scientifique. Derrière son apparence minutieusement soignée, caché dans le confort d’une maison aussi magnifiquement contemporaine qu’étrange, ce fou moderne expérimente jusqu’à créer un être aussi parfait que lui-même. A son image; son œuvre, son jouet, l’objet de son désir.
  Elena Anaya, visage de la création en question, captive au même titre que le créateur. L’actrice interprète avec une force délicate ce rôle pour le moins atypique.  La beauté artificielle du personnage – mais réelle de l’actrice - étouffe la réalité, effaçant toute trace du passé. Détestée et adorée, torturée mais soignée,  prisonnière mais non dépourvue de contrôle, vivante mais inexistante.
Perdro Almodovar s’est particulièrement appliqué sur les détails qui créent les personnages et ce de façon si substantielle que leur crédibilité effraie.
L’horreur de l’histoire ou des histoires se vaut, si bien qu’elles paraissent irréelles, même inconcevables.
Ce qui rend le film perturbant, c’est qu’il nous met face à face avec l’horreur de la société et de l’être. Nez à nez avec ce que nous préférons ne pas imaginer. Il nous rappelle que ce que nous ne voulons pas voir, ce sur quoi nous choisissons délibérément de fermer les yeux.
L’enjeux est lourd mais rendu moins insupportable par quelque touches d’humour Almodoviennes, signature emblématique du cinéma espagnol.






10 septembre 2011

Vogue Snob Night Out

Jeudi 8 Septembre se tenait la "Vogue fashion night" avenue Montaigne, probablement l'avenue la plus snobe du monde, mais d'autant plus ce soir là.

Ce fut une expérience intéressante et surtout enrichissante quand aux différents rapports à la mode que chacun entretient.
Nous avons pu observer au cours de la soirée plusieurs types de fashion catégories.

Tout d'abord, il y a les supra-riches, ceux qui viennent réellement pour faire chauffer leur gold master card aux ressources inépuisables. Qu'importe le modèle, c'est le prix.
Ensuite, il y a les moins-riches-mais-riches-quand-même. Ceux là sont là car la Vogue Fashion Night c'est IN. Ils se sentent "stylés" car ils pensent que faire la queue devant Jimmy Choo montre qu'ils "appartiennent" à ce monde. Présence symbolique donc.
Après, il y a les fashion-clowns, ceux qui exagèrent tellement qu'on se demande sérieusement ce qui a pu leur passer par la tête pour porter ces déguisements franchement ridicules. Nous avons croisé un certain nombre de spécimens mais le plus emblématique était ce jeune chinois aux cheveux décolorés et méchés roses en mini short noir et talons-plate-forme en python. Si seulement il avait su marcher avec, le spectacle aurai été moins surprenant.
Le problème c'est que c'est vers eux que se dirigent les journalistes mode. Il y a un sérieux problème de fond non ? En tant que journaliste, la seule question que j'aurais aimé lui posé aurait été "Please explain why. How is that fashion to you ?" J'aimerai percer ce mystère.
Passons,ces clows existerons toujours.
Ensuite, il y a les over fashionable, ceux qui on en font trop. Trop de de marques, trop d'accessoires, trop de maquillage. Fake.
Enfin il y a les fashion-beaufs, ceux là ont un sens de la mode assez surprenant puisque inexistant.
Pour finir, il y a les décontractés de la mode. Des petits curieux qui ne semblent pas franchement fascinés mais qui s'amusent du spectacle de la foule. Ceux là au moins ne font pas semblant.

Ma vision peut sembler sévère et réductrice mais il faut regarder la vérité en face. This is not fashion.

Cependant, il est vrai que la "Vogue fashion night" est un événement surtout médiatique et ouvert a n'importe qui, il est donc normal de croiser une grande variété de style improbables.

Au milieux de l'agitation, nous avons vécu un instant différent. Loin de la mode prise au premier degré, nous portions sur cette soirée un regard détaché. Pas indifférent mais singulier.

This is not how we see it.

Une soirée atypique. Un moment où la prise de conscience de sa différence conforte dans la différente perception de soi.

7 septembre 2011

You.




D'un coup d'un seul,  je vis ses yeux. Nous étions dans le noir, mais je distingue bien dans le noir. Et ses yeux brillaient tellement, comme des planètes en éruption. Nous marchions au gré de la Seine capricieuse, tout n'était qu'utopie, puis désir, puis convoitise, puis folie, puis recommencement. Un mélange de sensations inédites me pris à la gorge. Je me sentis mal, m'arrêtais. Jamais, jamais mes sens ne m'avaient aussi insolemment trompé. Je m'accrochais au mur d'un vieil immeuble parisien, essayais de respirer calmement, de me cramponner à la vie que je voyais passer. Ses yeux ardents m'enveloppaient. Plus il se rapprochait de ma personne essoufflée, plus je voulais qu'il reste loin. Personne n'avait le droit de me renverser, surtout de bouleverser mon âme torturée de manière si naturelle. Personne. J'avais déjà trop donné, ou m'avait -on trop pris, je ne sais plus. Je me repris, patiemment. Je devenais folle. Mon visage reflétait les couleurs de l'arc-en-ciel. Mes sensations nageaient dans un océan de sentiments novices.  Mon ventre tombait dans le néant. Je ne me sentais plus. 

D'un coup fatal, je vis ses yeux rieurs. Puis, j'ai vu sa bouche, ses dents éclatantes. Je me reculais, parce que j'essaye de prendre du recul. Et je le vis, entier, complet, accompli. Il était beau. Trop peut-être. Je ne trouvais plus la sortie de mes sentiments. Je ne pouvais plus superficiellement m'échapper. J'étais prisonnière de la lumière irradiante qui émanait de son corps chaud. Esclaves de sensations incontrôlables qui envahirent impoliment mon coeur, je décidais de lâcher prise. 

D'un coup espiègle, je contemplais ses yeux uniques. Et je compris. je compris pourquoi je m'étais sentie si chétive. Si destructible. Si pâle. Et pourtant si saturée d'énergie. 
Je compris. 

J'étais amoureuse. 

Mainstream america.