14 janvier 2011

Givenchy

Je voudrais réagir par rapport à l’article « Ménager transgression et conformisme » publié dans le Grazia daté de cette semaine (page 60) et écrit par Coco.
Dans son article, la journaliste expose son point de vue vis à vis des récentes campagnes de Givenchy dirigées par Riccardo Tisci.
Celles ci, vous l’aurez peut être noté, s’avèrent frôler de plus en plus le « non-conformisme ». En effet, le mannequin transsexuel Léa T apparaissait déjà dans la campagne automne/hiver 2010 de la maison. C’est à présent au tour du mannequin albinos Stephen Thompson d’incarner l’affirmation de cette nouvelle stratégie de communication.
Je cite « Avec ses castings osés, Givenchy prend le risque de s’aliéner une clientèle plus classique »
Loin de là l’idée de remettre en question les propos de Coco dont j’admire le travail et la personne ; néanmoins je me permet à mon tour d’exprimer mon point de vue et mon désaccord.
Comme le dit la journaliste, Tisci « mise sur des visuels chocs (…) à l’heure ou le luxe a plus que jamais besoin de se différencier pour exister ». Justement en se démarquant ainsi et de manière si radicale, je pense que Givenchy risque au contraire de perdre une partie de sa clientèle classique qui ne verrait pas au delà de la publicité en elle même.
Mais cette perte serait compensée par l’acquisition d’un autre type de clientèle. Celle ci serait plus moderne et plus imprégnée par les changements éthiques faisant évoluer la mode ces derniers temps.  Il n’y aurait donc pas de perte de clientèle concrête pour la maison mais évolution de celle-ci, reflétant celle des campagnes en elles mêmes.

Pour finir je voudrais juste souligner la présence de Daphne Groenveld pour la seconde fois dans les campagnes de Givenchy. La top ne passe décidément pas inaperçue surtout depuis qu’elle s’est vu offrir le statut de cover girl dans le dernier numéro de Vogue Paris, ou elle caresse des air sensuels dignes d’une Lara Stone. 





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