10 septembre 2011

Vogue Snob Night Out

Jeudi 8 Septembre se tenait la "Vogue fashion night" avenue Montaigne, probablement l'avenue la plus snobe du monde, mais d'autant plus ce soir là.

Ce fut une expérience intéressante et surtout enrichissante quand aux différents rapports à la mode que chacun entretient.
Nous avons pu observer au cours de la soirée plusieurs types de fashion catégories.

Tout d'abord, il y a les supra-riches, ceux qui viennent réellement pour faire chauffer leur gold master card aux ressources inépuisables. Qu'importe le modèle, c'est le prix.
Ensuite, il y a les moins-riches-mais-riches-quand-même. Ceux là sont là car la Vogue Fashion Night c'est IN. Ils se sentent "stylés" car ils pensent que faire la queue devant Jimmy Choo montre qu'ils "appartiennent" à ce monde. Présence symbolique donc.
Après, il y a les fashion-clowns, ceux qui exagèrent tellement qu'on se demande sérieusement ce qui a pu leur passer par la tête pour porter ces déguisements franchement ridicules. Nous avons croisé un certain nombre de spécimens mais le plus emblématique était ce jeune chinois aux cheveux décolorés et méchés roses en mini short noir et talons-plate-forme en python. Si seulement il avait su marcher avec, le spectacle aurai été moins surprenant.
Le problème c'est que c'est vers eux que se dirigent les journalistes mode. Il y a un sérieux problème de fond non ? En tant que journaliste, la seule question que j'aurais aimé lui posé aurait été "Please explain why. How is that fashion to you ?" J'aimerai percer ce mystère.
Passons,ces clows existerons toujours.
Ensuite, il y a les over fashionable, ceux qui on en font trop. Trop de de marques, trop d'accessoires, trop de maquillage. Fake.
Enfin il y a les fashion-beaufs, ceux là ont un sens de la mode assez surprenant puisque inexistant.
Pour finir, il y a les décontractés de la mode. Des petits curieux qui ne semblent pas franchement fascinés mais qui s'amusent du spectacle de la foule. Ceux là au moins ne font pas semblant.

Ma vision peut sembler sévère et réductrice mais il faut regarder la vérité en face. This is not fashion.

Cependant, il est vrai que la "Vogue fashion night" est un événement surtout médiatique et ouvert a n'importe qui, il est donc normal de croiser une grande variété de style improbables.

Au milieux de l'agitation, nous avons vécu un instant différent. Loin de la mode prise au premier degré, nous portions sur cette soirée un regard détaché. Pas indifférent mais singulier.

This is not how we see it.

Une soirée atypique. Un moment où la prise de conscience de sa différence conforte dans la différente perception de soi.

7 septembre 2011

You.




D'un coup d'un seul,  je vis ses yeux. Nous étions dans le noir, mais je distingue bien dans le noir. Et ses yeux brillaient tellement, comme des planètes en éruption. Nous marchions au gré de la Seine capricieuse, tout n'était qu'utopie, puis désir, puis convoitise, puis folie, puis recommencement. Un mélange de sensations inédites me pris à la gorge. Je me sentis mal, m'arrêtais. Jamais, jamais mes sens ne m'avaient aussi insolemment trompé. Je m'accrochais au mur d'un vieil immeuble parisien, essayais de respirer calmement, de me cramponner à la vie que je voyais passer. Ses yeux ardents m'enveloppaient. Plus il se rapprochait de ma personne essoufflée, plus je voulais qu'il reste loin. Personne n'avait le droit de me renverser, surtout de bouleverser mon âme torturée de manière si naturelle. Personne. J'avais déjà trop donné, ou m'avait -on trop pris, je ne sais plus. Je me repris, patiemment. Je devenais folle. Mon visage reflétait les couleurs de l'arc-en-ciel. Mes sensations nageaient dans un océan de sentiments novices.  Mon ventre tombait dans le néant. Je ne me sentais plus. 

D'un coup fatal, je vis ses yeux rieurs. Puis, j'ai vu sa bouche, ses dents éclatantes. Je me reculais, parce que j'essaye de prendre du recul. Et je le vis, entier, complet, accompli. Il était beau. Trop peut-être. Je ne trouvais plus la sortie de mes sentiments. Je ne pouvais plus superficiellement m'échapper. J'étais prisonnière de la lumière irradiante qui émanait de son corps chaud. Esclaves de sensations incontrôlables qui envahirent impoliment mon coeur, je décidais de lâcher prise. 

D'un coup espiègle, je contemplais ses yeux uniques. Et je compris. je compris pourquoi je m'étais sentie si chétive. Si destructible. Si pâle. Et pourtant si saturée d'énergie. 
Je compris. 

J'étais amoureuse. 

Mainstream america.


























6 septembre 2011

Versailles Madame.

"Le XVIIe au goût du jour" au Grand Trianon, château de Versailles.

Contrairement à toutes les critiques parues dans la presse, je n'ai pas été éblouie par l'exposition.
La majorité des pièces exposées ne surprennent pas, l'influence du siècle des lumières est clairement exprimée mais brute, à peine réinterprétée.
Au contraire, quelques créations mêlant avec subtilité ancien et nouveau, sont vraiment intéressantes.
C'est le cas de quelques robes Vivienne Westwood, Thierry Mugler ou encore Cahnel par Karl L.

L'exposition est en partie organisée par le musé Galliera mais elle puise sa force et sa grandeur dans la beauté singulière du Grand Trianon.

Sous un ciel menaçant et une pluie battante, bien au chaud dans les couloirs imposants, j'ai passé une importante partie de mon temps à regarder à travers la fenêtre, captivée par un spectacle simple auquel je paraissais la seule à prêter attention.

Un simple mouvement de tête, un petit geste anodin qui pourtant m'a offert un double voyage, d'un coté la foule et la mode de l'autre le calme du paysage gris. Il faut savoir rediriger son regard de temps à autre, au risque de rater ce type de plaisirs simples et reposants.

Savoir regarder autre part, au delà de l'évidence. Dans la vie comme dans la mode.







http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/le-xviiie-au-gout-du-jour

3 septembre 2011

Fixette Accomplie.

   En me baladant cet aprèm, je suis passé devant André où j'avais déjà repérer des... Mocassin. (Oui Oui encore eux). D'humeur joyeuse sous un soleil délicieusement chaud sur ma peau, je me suis laissée prendre à la dangereuse étape de l'essayage.
  Celui fut un succès. D'une part, les mocassins correspondaient exactement à l'idée que je m'en était faite et d'autre part, il ne s'est pas du tout avérer dangereux puisqu'ils étaient honorablement abordables. (Je tiens d'ailleurs à faire remarquer au passage que chez André le rapport qualité/prix est selon moi très honnête).

Anyway,

FINALLY, I HAD THEM !!

C'est alors que commença une nouvelle aventure...
Je voulais envoyer une photo à Mathilde pour la faire saliver.

Dans un reflet, vue de haut, prise par maman, prise par moi même... La réalisation de THE Picture fut laborieuse (surtout pour ma mère "Mais nnooonnn je voulais pas cadrée comme ca ! Oulalala c'est pas si compliqué !) - Manniaque je suis -

Bref, voici les ébauches et le fruit artistique de mon après-midi.
















2 septembre 2011

Mocassins Mania.

  En sage fashion addict que je suis, je me réjouis du succès   - en particulier cet hivers - des mocassins et de la vague "habille toi comme grand' mère"  en général.


A porter:

Noir, Jaune, Rouge, Marron, Vert,  en Cuir, Daim, à clous, Weston, Tod's.
Comme Michael Jackson ou Alexa Chung. Comme Béatrice de Monmirail ou Kate Moss.
En jean, en robe, en short, nu, sur la plage, en boîte, en ville, sur son vélo, à la campagne, sur la lune.
Sur une femme ou su homme.

Mais à Porter.

Vieillot is the new Vintage.


                                    
Et c'est tout !





                                                                         


Rappel pour les mauvais élèves: 
Ceci est un mocassin Weston.
Emblématique.

Impatience.


En salle depuis mercredi dernier, "La guerre est déclarée" de Valérie Donzelli.


J'attend cette petite merveille depuis qu'elle à été présentée au festival de Cannes au printemps dernier déjà.
Je bouillonne d'impatience de la voir - ce qui ne serai tarder - et promet de vous en reparler très bientôt.

La bande originale, disponible sur i-tunes à écouter en boucle.
Ne pas faire de même avec la bande annonce au risque de casser la force du premier visionnage.
Qui donne des frissons.
Je bouillonne...

1 septembre 2011

Missing London ?

For thoses of you who miss London like I do, rush to the "SO LONDON" exhibition at "Le bon marché".


Ne manquez pas la série de photos exposées dans la passerelle - au dessus de la rue du bac -. Clichés Kitsch British à souhait comme on les aimes.


A ne pas manquer également les stands "Lucy in Disguise", boutique vintage de Lily Allen et sa soeurette. 


See the rest for yourself.


Enjoy :)




http://www.lebonmarche.com/bonmarche.html#magazine/A_ne_pas_manquer/Exposition__So_London__au_Bon_Marche,410



2nd Degré.


Lanvin's fall 2011 campaign.


Chapeau bàs à l'audace de Lavin qui réalise pour sa campagne de cet hivers une vidéo pleine d'humour et d'autodérision.
"I know tou want me" de Pitbull, probablement l'un des chanteurs les plus commerciaux des années 00', s'accorde parfaitement PAS DU TOUT avec l'esprit Lanvin lui chic, distingué et élégant. 
La musique commerciale est mondialement distribuée et accessible à tous, le but du bénéfice absolu étouffe l'Art qu'elle est supposée être.
La haute couture appartient elle à un milieu bien plus fermé, pièces uniques et travail de fourmis la caractérisent. Elle est un art délicat et compris par peu.
Les geste incertain des mannequins sur la chorégraphie montrent bien qu'il ne sont pas dans leur milieu habituel.
Le contraste est frappant et absurde mais surtout INATTENDU.


Merci donc à Lavin pour cette touche de bonne humeur dans un monde où il faut payer cher pour un beau sourire (ndlr Freja Beha).